Essais de chocs horlogers accrédités

Les tests de chocs horlogers indirects (chocs au porter), proposés par le Laboratoire Dubois à La Chaux-de-Fonds, ont été audités par le Service d’accréditation suisse (SAS).

Pour rappel, ce service évalue et accrédite les organismes d’évaluation de la conformité (OEC) - c’est-à-dire les laboratoires d’essais et d’étalonnage, organismes d’inspection et de certification, producteurs de matériaux de référence et fournisseurs d’essais d’aptitude - selon les normes internationales. L’accréditation reconnaît formellement la compétence d’un organisme à effectuer des évaluations de la conformité selon des exigences déterminées.

Ainsi donc, le SAS a reconnu et validé la maîtrise détenue par le Laboratoire Dubois d’une activité technique complexe, emblématique des tests d’homologation sur mouvements en containers ou sur têtes de montres finies. L’assurance que les pièces soumises subissent des sollicitations dynamiques rigoureusement contrôlées constitue un atout majeur supplémentaire pour qui souhaite valider un concept nouveau, comparer des alternatives techniques ou simplement évaluer la fiabilité d’un mouvement.

Les chocs horlogers couverts par cette accréditation se classent en deux catégories. Il s’agit d’une part des chocs réalisés dans le cadre du cycle de vieillissement Chronofiable. Protocole connu d’une durée de 21 jours, il résulte d’un développement communautaire de l’ensemble de l’industrie horlogère suisse et reste de nos jours considéré comme une référence dans l’appréciation de la fiabilité. D’autre part, il s’agit également des chocs «à façon» entre 10 et 1’000G, qui peuvent être définis selon des souhaits particuliers. Ceux-ci sont réalisés sur des équipements développés en interne et optimisés au cours des dernières années. L’expérience accumulée permet de proposer également un protocole dit de «chocs multiples» qui, tout en combinant les intensités des chocs du cycle Chronofiable, mais dans une approche découplée des contraintes thermiques, peut être réalisé selon les cas en deux jours seulement.

17.12.2014