Troisième édition de Watch Art Patek Philippe

Après Dubaï et Munich, Patek Philippe a installé son exposition Watch Art au cœur de la Saatchi Gallery de Londres. En marge des journées éducative ou destinée aux familles, l’événement a connu un franc succès.

Du 27 mai au 7 juin, quelque 25’000 visiteurs, curieux en tout genre et de tout âge, se sont pressés à la Saatchi Gallery de Londres afin de découvrir le monde de Patek Philippe. Deux journées spéciales, l’une, «Education Day», destinée à renseigner le public et à le guider dans sa découverte de l’horlogerie, l’autre, «Family Day», qui visait les familles en offrant des activités ciblées, ont contribué au succès de cette exposition. Très friand d’horlogerie, ancienne ou contemporaine, le peuple anglais est venu découvrir, au travers de quinze thèmes différents, les quelque 400 pièces exceptionnelles présentées dans la galerie.

La marque avait peaufiné l’exposition dans ses moindres détails, ne laissant aucune place à l’imprévu. Chaque espace avait pour mission de replonger le visiteur dans une ambiance type, comme les Salons Patek Philippe de Genève ou encore le Musée de la marque. Eclairage, musique et senteurs contribuaient à recréer ces espaces genevois. Dès son arrivée, le public était plongé, au travers de deux films, dans les ateliers de la manufacture et dans l’histoire de la maison qui a fêté ses 175 ans l’an dernier.

Dans l’espace recréant les Salons Patek Philippe de la Cité de Calvin était présentée l’intégralité de la collection actuelle dans une ambiance typique avec, comme arrière-fond, le mythique Jet d’eau de Genève. L’espace dédié au Musée Patek Philippe présentait 105 pièces d’exception, toutes spécialement choisies, datant de 1839 à ce jour, dont la première montre créée par Czapek. Une salle intégralement dédiée aux complications offrait aux regards les quantièmes perpétuels, répétitions minutes, chronomètres, tourbillons et, last but not least, la Star Caliber 2000, créée pour le passage au deuxième millénaire, qui compte pas moins de 21 complications et dont le mouvement comprend 1’118 pièces. Les nombreux calibres créés par la maison étaient également mis à l’honneur dans une salle où des panneaux pivotants permettaient de les visualiser de face comme de dos.

Les 175 ans de la marque ont été marqués par la présentation de plusieurs pièces commémoratives, dont la Grandmaster Chime, montre-bracelet la plus compliquée jamais réalisée dans les ateliers Patek Philippe, comprenant vingt complications, et dont l’une de ses particularités est de pouvoir se porter sur ses deux faces grâce à un ingénieux système de rotation invisible. A pièce exceptionnelle, exposition exceptionnelle. Panneau géant représentant une partie des nombreux plans nécessaires à sa conception, film d’immersion 3D emmenant le visiteur au cœur du mouvement, présentation de la pièce dans un salon dédié… les curieux étaient nombreux à se presser pour découvrir ce chef-d’œuvre.

Comme pour Dubaï et Munich, la marque présentait des pièces en relation avec la ville hôte. Ainsi, la Reine Elisabeth II avait gracieusement prêté l’un de ses garde-temps, la Référence 4975/1G. Le public a pu découvrir quinze pièces ayant appartenu à des royautés, comme la montre de poche de la Reine Victoria. Patek Philippe avait également créé des pièces spécialement pour cette exposition londonienne. Elles ont été mises en vente dans les Salons de la marque, au 16 New Bond Street, agrandis et rénovés il y a deux ans.

Le parcours de l’exposition proposait aux visiteurs de partager un moment avec des artisans qui leur faisaient découvrir leur métier. Un espace média permettait également de s’informer par d’autres biais sur l’univers de la marque.

Norbert Patek a dit un jour: «Je veux fabriquer les meilleures montres du monde». Cette citation est aujourd’hui encore l’adage de la marque, l’exposition de Londres l’a prouvé.

25.6.2015